Renforcir l’affiliation sociale dans nos organisations

Le besoin d’appartenance ou d’affiliation sociale, comme les autres besoins psychologiques, trouve son origine dans le cerveau limbique, soit le siège des émotions. Ainsi, chaque besoin psychologique est ressenti émotivement. La satisfaction du besoin d’appartenance se traduit chez beaucoup par une relation privilégiée telle que l’amour, la camaraderie, l’amitié, l’esprit d’équipe. L’absence d’une réponse positive à ce besoin est sûrement ce qui détériore le plus les personnes…

Bien entendu, vous pouvez contribuer à répondre à ce besoin en réintégrant différentes initiatives dans votre organisation :

  • Team building
  • Jeux ludiques
  • Formations (idéalement en présentiel)
  • Activités sociales (5@7, cabane à sucre, activités culinaires, meurtre et mystère, jeux d’évasion, beignes/café, défis sportifs, Noël des campeurs, party, alouette!)
  • Programme de reconnaissance
  • Projets multidisciplinaires

Ayez recours à votre créativité pour organiser des activités uniques à votre environnement, votre champs d’expertise ou selon les intérêts de vos employés.

Dans un article du Harvard Business Review : Paul Santagata, directeur de la division Commerce de détail de Google, a établi une liste de comportements à privilégier afin de favoriser l’affiliation sociale. Notamment :

  • Aborder les conflits en collaborateur et non en adversaire
  • Parler d’humain à humain et prendre conscience que tous ont des convictions, des espoirs et aspirent au bonheur
  • Remplacer les reproches par de la saine curiosité en questionnant plutôt qu’en dénigrant

À cela, j’ajouterais personnellement d’instaurer une culture de reconnaissance. Les collaborateurs qui reçoivent de la reconnaissance sont non seulement en meilleure santé psychologique, mais sont également plus engagés au travail. La reconnaissance doit faire partie intégrante des pratiques de gestion dans l’organisation et être soutenue par la direction. Toutefois, elle n’est pas que l’apanage des supérieurs immédiats, la reconnaissance entre pairs doit également être valorisée. Quelques bons mots de la part d’un collègue ou d’un supérieur hiérarchique peuvent faire toute la différence pour un collaborateur qui vit une situation difficile et des initiatives organisationnelles de reconnaissance peuvent avoir un impact majeur sur le climat de travail.

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